Arecap, lutte collective intégrée contre le CRP, résultats campagne 2020

 

ARECAP

Pour mémoire, le plan d’action Arecap (Action en Réseau pour l’Éradication du Charançon rouge et l’Assainissement des Palmiers) lancé par la Communauté d'Agglomération Var Estérel Méditerranée en avril 20 s’inspire de la stratégie de la dernière chance préconisée par Michel Ferry (chercheur à l’Inra jusqu’en juin 2016, expert international de la FAO pour la lutte contre le charançon rouge).

Depuis le premier arrêté de lutte obligatoire du 21 juillet 2010, c'est la seule lutte collective menée en France, portant sur plusieurs milliers de palmiers, impliquant les propriétaires publics et privés (qui détiennent 90% des palmiers) organisée et gérée par la Cavem sur son territoire à l’instigation de Propalmes83 qui en est partenaire. Le territoire de la Cavem (347km² dont 90km² urbanisés) regroupe les communes des Adrets-de-l'Estérel, Fréjus, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens et Saint-Raphaël.

Une étude préalable au lancement d'Arecap, réalisée en mai 2016 a permis de recenser 15862 palmiers à feuilles pennées repérables sur une base cartographique de 2015. Ces palmiers comprennent les palmiers des Canaries (Phoenix canariensis) qui sont les plus nombreux chez les particuliers et les plus sensibles aux attaques du charançon rouge, les dattiers (Phoenix dactylifera) essentiellement dans les espaces urbains, quelques Butia et de rares Jubaea.

La Cavem a fait le choix du traitement par injection d'émamectine benzoate dans le stipe du palmier suivant les recommandations de Michel Ferry qui en avait démontré l'efficacité lorsqu'il était chercheur de l'Inra à la Station Phoenix d'Elche et contribué à l'obtention d'une autorisation de mise sur le marché (n° 2140041 du 24 mars 2014) pour le produit commercial "Revive" de la société Syngenta. Ce traitement insecticide présente l'avantage de ne nécessiter qu'une seule application par an, de pouvoir être réalisé très facilement et très rapidement (5mn pour traiter un palmier) à hauteur d'homme (sans nécessiter de nacelle) et permet de prendre en compte les contraintes des résidences secondaires et des traitements en milieu urbain. L'insecticide reste confiné à l'intérieur du stipe du palmier et son impact sur l'environnement est considéré comme acceptable (rapport de l'Anses (29 janvier 2014).

Le but recherché est donc d'appliquer, au mieux, la stratégie "de la dernière chance" qui consiste à traiter rapidement et massivement le maximum de Phoenix canariensis, cible principale du CRP, dont Michel Ferry a démontré qu'il faudrait en traiter 75% pendant 3 années consécutives pour faire baisser drastiquement la population de CRP et qu'il serait possible, ensuite, de l'éradiquer en traitant les foyers résiduels isolés. Ceci nécessite d' organiser les campagnes en regroupant les traitements pour en réduire les coûts afin d'arriver à mobiliser l'ensemble des propriétaires concernés. Une négociation menée en mars 2016 par la Cavem avec la participation de Propalmes83 a permis d'obtenir de Syngenta un tarif forfaitaire de 72€ ttc /palmier dans le cadre de la démonstration Arecap. Cependant pour permettre un démarrage rapide de l'opération certaines concessions ont dû être faites au niveau technique (utilisation du pistolet d'injection sous pression de Syngenta), au niveau de l'organisation -la Cavem a préféré laissé les applicateurs libres d'organiser eux-mêmes leurs chantiers, enfin  la mobilisation des propriétaires a pris beaucoup plus de temps que prévu en l'absence de communication organisée au niveau local, régional et national dans un climat de défiance exacerbée sur l'utilisation des insecticides phytopharmaceutiques, malgré les exceptions prévues par la loi Labbé (article 1-2°) pour lutter contre les organismes nuisibles.

 

1. ARECAP, les résultats de la campagne 2020

1.1 Les résultats dans les faits :

Le territoire de la Cavem est sans doute celui où l'on peut trouver, encore aujourd'hui, le plus grand nombre de Phoenix canariensis qui ont été préservés grâce à Arecap et la lutte collective. La situation en 2015 était catastrophique. De nombreux palmiers publics présentaient des signes d'infestation plus moins avancée, les Villes n'ayant pas su prévoir les budgets nécessaires pour faire face à l'expansion exponentielle de l'infestation n'avaient pas les moyens de faire assainir correctement tous les palmiers infestés comme la loi leur imposait. De nombreux palmiers publics et privés, déjà infestés, ont donc été injectés sans avoir été préalablement assainis or l'injection est un traitement préventif très efficace mais avec des effets curatifs incertains car la dose létale pour les larves néonatales est insuffisante pour des stades de développement plus avancés. Certains de ces palmiers ont fini par récupérer progressivement, d'autres doivent encore rester sous surveillance régulière lorsqu'ils n'ont pas été assainis et ceux qui ont malheureusement disparu sont comptabilisés dans le taux d'échecs apparents (voir ci-dessous).

Dans la résidence du Parc de Valère à Fréjus, un alignement de palmiers Phoenix patrimoniaux emblématiques apporte un témoignage réaliste sur les résultats obtenus avec Arecap. L'alignement dont les photos ci-dessous ne présentent qu'une partie, comportait initialement 47 palmiers, 8 ont été perdus malgré des traitements aux nématodes en 2014 et 2015. Il en restait 39 lors des premiers traitements Arecap en juin 2016. Arecap a permis d'en préserver 38 jusqu'à maintenant mais pour combien de temps encore puisque l'arrêté du 25 juin 2019 du ministère de l'Agriculture, n'oblige nullement les autres collectivités contaminées de notre Région à organiser des luttes collectives sur leur territoire ?

 
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Parc de Valère à Fréjus. Photos DC prises le 14 décembre 2020, grâce à Arecap 38 palmiers Phoenix canariensis patrimoniaux sur 39 sont toujours debout depuis 2016!

A titre de comparaison, les photos ci-dessous montrent la situation des palmiers Phoenix patrimoniaux du parc Vigier à Nice qui, traités expérimentalement en 2017 avec des applications complémentaires de nématodes et de Beauveria Bassiana ont été décimés, abattus et remplacés.

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Photo Google Earth 09/2016 : le parc Vigier vue du boulevard Franck Pilatte

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Photo DC 15/06/2018 : le parc Vigier vue du boulevard Franck Pilatte

 

1.2 Les résultats dans les actes et dans les chiffres

Trois axes d'action privilégiés :
- le traitement préventif des palmiers par injection ;
- le repérage des palmiers infestés, non traités ;
- le déploiement et la maintenance d'un réseau de 1000 piéges.

 

1) Traitements préventifs des palmiers par injection.
Plus de 2100 propriétaires privés engagés dans la lutte pour préserver leurs palmiers.
Malgré le confinement et les contraintes que cela imposait aux uns et aux autres, 6132 palmiers (dont 5488 publics privés soit plus de 89%) ont été traités par injection entre mars et novembre 2020.

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Taux d'échecs apparents (*)

Parmi les 6132 palmiers traités en 2020, 5579 sont suivis depuis 2016, 2017, 2018 ou 2019. Le taux moyen d’échecs apparents*  sur l’ensemble de ces palmiers est de 2,9 %.

Parmi ces 5579 palmiers, le taux moyen d’échecs apparents des 3649 palmiers Phoenix canariensis, les plus vulnérables est de 4,2 % dont 72 morts soit un peu moins de 2 %.

(*) Est comptabilisé comme échec apparent (sans qu’on puisse en déterminer la cause exacte ) toute régression de l’état sanitaire d’un palmier (infestation, assainissement, mort) par rapport à l’année précédente pourvu qu’il ait été traité l’année précédente à moins de 13 mois du constat.)

 

Les causes possibles des échecs :
- palmiers infestés avant injection et non assainis ;
- intervalle entre deux traitements > 12 mois ;
- stipes de palmiers non préparés avant injection (restants de palmes trop important) ;
- distance et position des trous non respectées, lié à la difficulté de repérage des trous d'injection des années précédentes ;
- protocole particulier à appliquer pour le traitement des petits palmiers (stipe <1m) et des palmiers dactylifera non respecté ;
- manque de surveillance des palmiers par leurs propriétaires ;
- abandon ou interruption des traitements par certains propriétaires ( vente, changement de propriétaire, etc..).

 

2) Repérage des palmiers infestés non traités.
En fonction des niveaux de captures de certains pièges, une surveillance régulière du territoire est effectuée par les agents du service de Lutte contre les nuisibles du pôle E3D de la Cavem. Lorsqu’un palmier infesté est repéré par les agents du service, ou signalé par des tiers, une procédure est engagée à l’encontre du propriétaire afin qu’il se conforme à la réglementation dans les délais les plus brefs (15 jours). En 2020, ce type d’intervention a permis de repérer environ 150 foyers de charançons et de faire assainir ou abattre les palmiers concernés par leurs propriétaires.


3) Opération Arecap 1000 pièges (*)
Renforcement du réseau de pièges existant. Les équipes de lutte contre les nuisibles de la Cavem ont poursuivi les actions déjà engagées sur le terrain depuis 2016 (Réseau de 70 pièges installés par Fredon-Paca en 2016 - Opération Arecap 500 pièges en 2018). Avec 400 pièges supplémentaires installés dès le printemps 2020, malgré les difficultés liées aux contraintes imposées par le confinement, le réseau comporte 900 pièges opérationnels sur le territoire de la Cavem sur les 1050 initialement prévus (dont 45 % gérés directement par des propriétaires bénévoles dont les palmiers sont traités préventivement dans le cadre d’Arecap).

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Les 100 pièges disponibles seront mis gratuitement à la disposition d’autres propriétaires privés volontaires pour participer à l’opération dans les mêmes conditions qu’en 2018 et 2019. Il suffit qu’ils en fassent la demande au n° Vert 0 800 10 40 11 (appel gratuit) mis à leur disposition par la Cavem. Ils auront pour mission de transmettre mensuellement le nombre de captures sur le site de la Cavem.

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Analyse des résultats des captures fin 2020 :
En 2020, entre mars et novembre 21700 charançons ont été capturés dans les 900 pièges installés. On observe une baisse très significative de la population des charançons depuis 2018. Le nombre moyen des captures mensuelles par piège est passé de 12,6 en 2018 à 3,9 en 2020.
Bien que ces résultats soient encourageants, la lutte doit toutefois se poursuivre sans relâche car le ravageur est malheureusement encore bien trop présent dans notre environnement en absence de lutte collective généralisée chez nos voisins.

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(*)L’opération Arecap 1000 pièges est réalisée par la Cavem en partenariat avec Propalmes83, les sociétés Bergon et Koppert qui fournissent les pièges et les phéromones à un prix négocié, et la subvention financière du Conseil de la Région Sud – Paca dans le cadre de son plan de sauvegarde des palmiers.

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N.B. : le piégeage est utilisé comme outil de contrôle et d’évaluation de la population de CRP et comme moyen de lutte complémentaire associé aux traitements préventifs et curatifs dans le cadre de la lutte collective intégrée. Attention, à lui seul, le piégeage ne permet pas de réduire durablement la population de CRP. Voir, sur notre site, les articles de Michel Ferry concernant le piégeage : "Le piégeage sans stratégie collective et intégrée..une illusion !"

 

2. ARECAP, la lutte collective intégrée continue en 2021.

La campagne Arecap 2021 va s'effectuer avec le même protocole qu'en 2020.
Si vous êtiez déjà inscrits auprès de la Cavem, l'applicateur que vous avez retenu devrait vous contacter pour prendre rendez-vous courant mars 2021. Si vous n'êtes pas encore inscrits, vous pouvez le faire par Internet sur le site de la Cavem rubrique "inscription en ligne". En cas de difficulté  appelez le n° vert indiqué ci-dessus.

Comme en 2020 les traitements débuteront en mars 2021. Les applicateurs disposeront d'un nouveau pistolet injecteur qui leur sera fourni par Syngenta et qui devrait permettre de réduire et contrôler électroniquement la pression d'injection (*) en fonction de la capacité d'absorption des tissus et de contrôler le volume de produit injecté. Par ailleurs la société Syngenta a diffusé à ses applicateurs un protocole d'injection tenant compte de certaines demandes que nous lui avions faites concernant les précautions à prendre sur la disposition et la distance des trous d'injection avec ceux des années précédentes pour limiter les effets phytotoxiques du produit et éviter la formation de caries qui pourraient nuire à la résistance mécanique du stipe. Il est à noter qu'en 2020, c'est le produit Revive 2 de Syngenta qui a été utilisé pour traiter les palmiers (**). La concentration en substance active étant deux fois plus élevée, le volume qui doit être injecté est deux fois plus faible. Syngenta nous a assuré d'une efficacité équivalente sans nous apporter les résultats d'expérimentations que nous lui demandions. Nous ne pourrons avoir les résultats du terrain qu'après le retour des applicateurs sur l'état des palmiers qu'ils pourront constater lors de la campagne d'injection 2021. Nous y serons donc particulièrement attentifs. 

(*) nous rappelons que les expérimentations pour démontrer l'efficacité de l'injection de l'émamectine benzoate (spécialité commerciale   = Revive de Syngenta) dans le stipe du palmier pour traiter les palmiers contre le charançon rouge ont été réalisées par Michel Ferry par infusion (injection sans pression) du produit dans les tissus sains du palmier. La pression d'injection étant susceptible d'avoir une incidence sur la phytotoxicité du produit pénétrant dans les tissus. Sa demande de réduire la pression est permanente depuis 2016.

(**) Cette modification fait suite aux exigences de l'Anses qui demandait à Syngenta de modifier le diluant utilisé avec le Revive1.

 

2.1. Conseils

Traitements préventifs des palmiers dont le stipe fait plus d'un mètre de hauteur, comment obtenir les meilleurs résultats :

1) Faire traiter préventivement ses palmiers au printemps. C'est la saison ou la sève est la plus abondante. C'est la sève qui transporte l'insecticide dans les tissus sensibles du palmier, il faut donc profiter de cette période favorable pour assurer une bonne diffusion du produit. Par ailleurs le palmier se trouvera protégé au moment des premières pontes lorsque la température diurne dépassera les 18°C.

Si, compte tenu de circonstances particulières, les palmiers ont été traités l'année précédente en été ou en automne, il est préférable de les faire traiter dès le printemps suivant sans attendre 12 mois d'intervalle entre 2 injections. Les traitements pourront ensuite reprendre avec un rythme annuel normal.

2) Respecter un délai maximum de 12 mois entre deux injections. Après 12 mois, la concentration de l'insecticide dans les tissus du palmier devient insuffisante et l'efficacité du traitement est réduite. Si le traitement précédent date de plus de 12 mois, n'hésitez pas à appeler l'applicateur que vous avez choisi pour prendre rendez-vous rapidement. Il peut avoir des difficultés à vous joindre.

3) Surveiller régulièrement la frondaison pour détecter des symptômes d'infestation. Aucun traitement phytosanitaire ne peut être garanti à 100% et de nombreux paramètres peuvent intervenir sur l'efficacité d'un traitement dont l'état physiologique du palmier et les conditions d'application du traitement. La surveillance doit être mensuelle. Vous pouvez vous aider de la description des symptômes que vous trouverez dans notre article "Contre le charançon rouge : surveillance et traitements préventifs des palmiers !". En cas de suspicion d'une infestation, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel. La chance de sauver un palmier infesté dépend de la rapidité avec laquelle il peut-être assaini.

4) Nettoyer le stipe du palmier avant de le faire injecter. Une injection réalisée sur un palmier dont les restants de palmes visibles sur le stipe sont trop importants peut conduire à de mauvais résultats. Il appartient au propriétaire de faire nettoyer le stipe des palmiers pour que l'opérateur puisse pratiquer une injection sans risque de perte du produit dans les interstices des restants de palmes.

5) Veiller à ce ce que les injections soient réalisées à une distance suffisante les unes des autres (l'empan d'une main avec un décalage de 5 à 10 cm en hauteur). Elles doivent être réparties autour du stipe de façon hélicoïdale du bas vers le haut sans jamais se chevaucher.

6) Veiller à ce ce que les applicateurs désinfectent leurs forets avant de percer les trous d'injection pour éviter le transfert de bactéries d'un palmier à l'autre.

Traitements préventifs des petits palmiers dont le stipe fait moins d'un mètre de hauteur  :

Il est important de traiter préventivement ces palmiers afin de ne pas laisser de foyers de charançons pouvoir se développer. Les traitements préventifs pourront être effectués par application de nématodes au printemps ou à l'automne et de Beauveria bassiana lors des fortes chaleurs en été.

2.2. mise en garde sur les traitements insecticides complémentaires

Les traitements complémentaires au Karate zeon pourraient éventuellement se justifier :
- sur des palmiers assainis après avoir supprimé les parties infestées, par imprégnation et ruissellement sur la tête de palmier pour inonder les galeries et tuer les larves qui auraient pu subsister ;
- pour les nouveaux palmiers inscrits ou pour des palmiers déjà inscrits dont l'état parait suspect au moment de l'injection.

Ces traitements pourraient être appliqués une seule fois en respectant les doses prévues par l’AMM du produit et en complémentarité d’une injection. Une surveillance régulière de l'évolution de l'état sanitaire des palmiers est indispensable et en cas de suspicion ne pas hésiter à demander de faire assainir le palmier par un professionnel de votre choix, agréé par la Draaf-Paca (voir liste des professionnels agréés sur son site internet) pour traiter les palmiers contre le charançon rouge.

A noter que l'instruction technique de la DGAL du 10/07/2019 précise que les produits insecticides utilisés pour traiter les palmiers infestés doivent avoir une AMM pour usage contre le CRP. Les parties infestées doivent donc être supprimées et le palmier injecté avant traitement éventuel au Karate zeon (qui dispose d'une AMM pour usage contre les coléoptères mais dont l'efficacité contre le CRP reste à l'étude).

Dans les autres cas les traitements complémentaires à l'injection ne sont pas justifiés.

L’argument qui consiste à dire au propriétaire qu’en faisant des traitements insecticides complémentaires, cela lui permettra d’augmenter les chances de survie de son palmier s’apparente à du charlatanisme et à la promotion d’un produit phytopharmaceutique dont la nocivité vis à vis des abeilles est établi et dont l’efficacité dans la lutte contre le charançon rouge des palmiers n’a pas été scientifiquement démontré aux doses prescrites.

A voir également nos articles précédents sur les traitements.